Édition : Pocket Jeunesse (PKJ)
Genre : Historique
Parution : 2007
Pages : 559
Anaïs
1939, en Allemagne nazie. Le pays retient son souffle. La mort n'a jamais été aussi occupée.
C'est la Mort elle-même qui raconte cette histoire. Dotée d'un humour noir, sarcastique, mais compatissant, elle est témoin de la folie des hommes. Tout semble perdu d'avance, sauf quand se distinguent des enfants rebelles et des Allemands qui n'obéissent pas aux règles ...
Hey,
Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de La Voleuse de livres de Markus Zusak. En route pour l'ascenseur émotionnel ...
La Voleuse de livres c'est l'histoire de Liesel, jeune fille à l'enfance difficile, confiée aux Hubermann par sa mère pour qu'elle ait la chance d'avoir une vie correcte. Elle grandit en Allemagne dans le contexte de montée en puissance du totalitarisme nazi. Suivre une jeune fille allemande en cette période trouble donne à voir l'embrigadement progressif de la population, l'obligation de conformité mais aussi les exactions commises contre les Juifs.
Ce livre c'est l'histoire d'amour de Liesel pour la lecture. Histoire d'une jeune fille qui a grandi trop vite et pour qui le pouvoir des mots est crucial. Des mots qui peuvent s'avérer destructeurs et libérateurs. Des mots qui l'aident à créer des liens, notamment avec son père adoptif.
Les personnages sont tous très attachants, avec une mention toute particulière pour Max Vandenburg et Rudy qui donnent chair au récit. Ce roman offre une galerie de personnalités différentes, qui, chacune à leur manière, apportent leur "couleur". Ils se font également le reflet de la société dans laquelle ils évoluent. Max c'est ce rêveur confronté à la dure réalité d'une Allemagne nazie qui ne veut pas de lui. Liesel et Rudy représentant l'innocence et la candeur mêmes. Hans Hubermann, l'espoir chantant d'une Allemagne qui est loin de corroborer les actes commis par les autorités.
Le style de Markus Zusak est extrêmement poétique. L'intrigue est racontée par la Mort elle même. Omniprésente, elle sait tout et est déjà au courant de ce qui va arriver aux différents protagonistes. Cependant nous n'avons pas affaire à une Mort désincarnée et dénuée de sentiments, bien au contraire. Le fait que l'histoire soit racontée de son point de vue en fait un personnage à part entière.
Ah et cette fin ... C'es le seul livre qui m'a mis les larmes aux yeux (avec Avant toi de Jojo Moyes). Même si, selon moi, l'oeuvre souffre de quelques longueurs au début, je ne peux pas ne pas lui décerner la mention de "coup de coeur". C'est un ouvrage éclairant et magnifique. C'est un livre qui bouscule, qui permet de réaliser ce qu'a vraiment été l'Allemagne nazie et qui délivre non pas une histoire par le haut, mais bien une histoire par le bas où les individus ont une importance primordiale.
Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de La Voleuse de livres de Markus Zusak. En route pour l'ascenseur émotionnel ...
La Voleuse de livres c'est l'histoire de Liesel, jeune fille à l'enfance difficile, confiée aux Hubermann par sa mère pour qu'elle ait la chance d'avoir une vie correcte. Elle grandit en Allemagne dans le contexte de montée en puissance du totalitarisme nazi. Suivre une jeune fille allemande en cette période trouble donne à voir l'embrigadement progressif de la population, l'obligation de conformité mais aussi les exactions commises contre les Juifs.
Ce livre c'est l'histoire d'amour de Liesel pour la lecture. Histoire d'une jeune fille qui a grandi trop vite et pour qui le pouvoir des mots est crucial. Des mots qui peuvent s'avérer destructeurs et libérateurs. Des mots qui l'aident à créer des liens, notamment avec son père adoptif.
Les personnages sont tous très attachants, avec une mention toute particulière pour Max Vandenburg et Rudy qui donnent chair au récit. Ce roman offre une galerie de personnalités différentes, qui, chacune à leur manière, apportent leur "couleur". Ils se font également le reflet de la société dans laquelle ils évoluent. Max c'est ce rêveur confronté à la dure réalité d'une Allemagne nazie qui ne veut pas de lui. Liesel et Rudy représentant l'innocence et la candeur mêmes. Hans Hubermann, l'espoir chantant d'une Allemagne qui est loin de corroborer les actes commis par les autorités.
Le style de Markus Zusak est extrêmement poétique. L'intrigue est racontée par la Mort elle même. Omniprésente, elle sait tout et est déjà au courant de ce qui va arriver aux différents protagonistes. Cependant nous n'avons pas affaire à une Mort désincarnée et dénuée de sentiments, bien au contraire. Le fait que l'histoire soit racontée de son point de vue en fait un personnage à part entière.
Ah et cette fin ... C'es le seul livre qui m'a mis les larmes aux yeux (avec Avant toi de Jojo Moyes). Même si, selon moi, l'oeuvre souffre de quelques longueurs au début, je ne peux pas ne pas lui décerner la mention de "coup de coeur". C'est un ouvrage éclairant et magnifique. C'est un livre qui bouscule, qui permet de réaliser ce qu'a vraiment été l'Allemagne nazie et qui délivre non pas une histoire par le haut, mais bien une histoire par le bas où les individus ont une importance primordiale.
"Les semaines, puis les mois étaient passés et la guerre avait continué à faire rage. Au plus noir de son chagrin, Liesel évoquait ses livres, surtout ceux qui avaient été faits pour elle et celui qui lui avait sauvé la vie. Un matin, à nouveau en état de choc, elle était même retournée rue Himmel pour les retrouver, mais il n'y avait plus rien. Impossible de guérir de ce qui était arrivé. Cela prendrait des décennies. Le temps d'une longue vie."
Note : 5/5
Anaïs
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