21/05/2017

Chronique - Passenger

Auteur : Alexandra Bracken
Édition : Hyperion 
Genre : Science-Fiction
Parution : 2016
Pages : 486

À New York de nos jours, Etta s'apprête à jouer du violon pour un gala au Metropolitan Museum. En coulisses, elle tombe dans un couloir du temps qui la conduit sur un navire dans l'océan Atlantique en 1776. Elle y rencontre Nicholas, qui la suivra à New York en 1776, puis à Londres en 1940 avant Angkor en 1685, Paris en 1880, en passant par les ruines de Palmyre et Damas en 1599. Chaque lieu, chaque époque leur permet de trouver un indice dans leur quête de l'astrolabe, et de se rapprocher un peu plus. Etta comprend peu à peu qu'elle appartient à la grande famille des voyageurs dans le temps, et qu'elle doit affronter le terrible Cyrus Ironwood, qui manipule le temps à différentes époques pour mieux servir ses intérêts.



Hello tout le monde,

On se retrouve aujourd'hui pour la chronique de Passenger d'Alexandra Bracken. Déjà, peut-on s'arrêter un instant sur la beauté de cette couverture ? Je sais qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture, mais clairement le travail effectué pour celle-ci est sublime. De plus, la jaquette cache une magnifique première de couverture dans la version Hardback anglaise que je vous insère juste en-dessous. 
Pour celles et ceux qui ne lisent pas en anglais, pas d'inquiétudes, une version française vient de paraître aux éditions Milan et cerise sur le gâteau, la couverture est tout aussi jolie ;) 


Source : alexandra t | Tumblr




Trêve de futilités, entrons dans le vif du sujet. Pour faire court, Passenger ça parle de voyages dans le temps, de quête et d'amour. Si vous pensez que les trois réunis forment un bon combo, que vous n'avez pas peur de la romance à l'eau de rose et que vous n'êtes pas désorientés par les allers-retours dans le temps, il y a de fortes chances pour que ce livre vous plaise.

Cette oeuvre nous raconte l'histoire d'Etta, jeune violoniste talentueuse dont le destin va se voir chambouler par un héritage familial dont elle ne savait rien. Les aventures qu'elle va vivre par la suite dépeignent en filigrane les liens qui l'unissent à sa mère. Pour Etta, partir en quête de l'astrolabe c'est aussi partir en quête de son identité, mieux connaître sa mère et sa grande amie et mentor Alice.
Ses échanges avec Nicholas et Sophia vont également lui permettre de comprendre les mœurs des sociétés des différentes époques qu'elle aura l'opportunité de "visiter". On en apprend alors un peu plus sur la condition des femmes et des personnes de couleur au fil des siècles. Cela ajoute un aspect historique appréciable et donne de la crédibilité au récit.

En ce qui concerne l'intrigue en elle-même, j'ai trouvé le début vraiment très long. La mise en place des personnages et de leur histoire est très (trop?) détaillée et on a du mal à comprendre où l'auteure veut nous emmener. Les ellipses temporelles n'aident pas à s'y retrouver.
Pour les personnages, je ne suis pas parvenue à pleinement m'attacher à eux. Je les ai trouvés un peu trop lisses et clichés. Etta est l'ingénue et Nicholas le ténébreux et tourmenté marin qui n'a peur de rien mais qui a un grand cœur. Je vous passe tous les détails sur l'histoire d'amour évidente qui va naître entre ces deux protagonistes mais celle-ci est cucul la praline à souhait. J'ai cependant aimé qu'elle ne prenne pas nécessairement le dessus sur l'intrigue.

Alexandra Bracken nous plonge dans un univers bien rodé et pensé avec des subtilités bien exploitées. J'attendais beaucoup de ce livre après l'engouement dont il a bénéficié aux Etats-Unis. Malheureusement, j'ai été un peu déçue car je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. J'avais bien conscience qu'il s'agissait de voyages dans le temps et de quête, mais pas à un niveau aussi poussé. En effet, ce livre est catégorisé en tant que science-fiction (ce qui n'est pas réellement ma tasse de thé), alors que je m'imaginais un récit fantastique.

Pour conclure, je vais lire le tome 2 car le tome 1 se termine sur un cliffhanger et j'ai envie de savoir ce qu'il va devenir de cette quête de l'astrolabe. Cependant, je n'ai pas été très emballée par ce tome 1 que j'ai trouvé moyen malgré une idée de base vraiment bonne et un fort potentiel.

Note : 2,5/5
Anaïs

15/05/2017

Focus On #2 I Pierre Bottero


Naissance: 13/02/1964
Décès: 08/11/2009







Principales œuvres:

La Quête d’Ewilan
Les mondes d’Ewilan
Le Pacte des Marchombres
L’Autre
Les Âmes Croisées








Hello !

Pour mon premier Focus On, j’ai décidé de m’intéresser à un auteur qui m’a beaucoup marqué, de par la qualité de sa plume et, l’humanité de ses différents personnages. Alors, qui est Pierre Bottero ? Je vous répondrai qu’«il y a deux réponses à cette question. Comme à toutes les questions. Celle du savant et celle du poète.»

Tout d’abord commençons par en apprendre plus sur Pierre Bottero, avant de devenir écrivain il fut professeur, dans une interview réalisée par l’équipe de Lecture Jeunesse il confie «J’ai toujours eu la plume facile mais je n’avais jamais eu l’ambition de devenir auteur. Pour l’anecdote, ma fille aînée participait à un concours proposé par Je Bouquine et je l’ai aidée. Me laissant prendre au jeu, j’ai poursuivi le récit. À l’époque, je n’envisageais pas de le publier, c’était une petite histoire restreinte à notre cercle familial. Le texte a plu à ma femme et nous nous sommes alors mis en quête d’éditeurs jeunesse auxquels nous avons envoyé le manuscrit. Flammarion m’a finalement contacté pour me proposer de l’éditer. Et Amies à vie était né.». Son premier livre Amies à vie sera publié chez Flammarion, c’est ensuite chez Rageot qu’il publiera la double trilogie d’Ewilan. Pierre Bottero se laisse beaucoup influencer par ses lectures, notamment celle du Seigneur des anneaux qui l’a particulièrement marquée, d’ailleurs de son point de vue il n’invente rien «J’ouvre simplement la porte et l’histoire passe de ma tête à mon ordinateur».
Pierre Bottero a gagné de nombreux prix, en 2008 Ados Rennes/Ile-et-Vilaine pour L’Autre, Le souffle de la Hyène, le prix départemental des collégiens de l’Hérault en 2007 pour Le Pacte des Marchombres et, le prix de l’Imaginales en 2011 pour Les âmes croisées. 






Maintenant que vous connaissez un peu mieux le personnage, je vais vous expliquer pourquoi j’ai choisi de vous le présenter. J’ai découvert l’univers de Pierre Bottero alors que j’étais encore collégienne, oui ça remonte, à cette époque (mon dieu j’ai l’impression d’être vieille en disant cela !), j’allais beaucoup à la bibliothèque, c’est grâce à une des dames qui y travaillait que j’ai rencontré Ewilan. J’ai tout de suite était transportée dans cet univers magique, peuplé de merveilles et de dangers, la plume de Pierre Bottero nous permet une immersion totale, c’est poétique, c’est doux néanmoins, parfois elle peut-être aussi effilée que les lames d’un Marchombre. De plus, pour l’avoir expérimenté, je peux vous certifier que ce n’est pas le genre d’auteur qu’on ne lira qu’une fois, puis qu’on oubliera, je sais que si aujourd’hui je reprenais une des ces trilogies je ne la lirai pas de la même façon que la dernière fois. Quelque soit notre âge, on ne peut qu’être touché par la sincérité d’écriture dont fait preuve Pierre Bottero et, je suis d’avis que plus on vieillit et plus on peut lire entre les lignes et découvrir une nouvelle facette de ces romans qu’on n’avait pas découvert la première fois. Ce qui m’a le plus marqué c’est qu’il n’y a pas de «trop» dans ces histoires, tout est à a sa place, on peut passer d’une note d’humour :

« -Je vous prie de me pardonner, je suis vraiment un âne bâté. 
- C’est plutôt un âne battu, souffla Salim à Camille qui pouffa»

À des passages de poésie, qui prennent la forme de l’Haïku (forme poétique inventée par Basho Matsuo, au Japon). 

Souffle d’une lame dans la nuit
Danger qui rôde
Comme une onde de plaisir. 

Je ne suis pas certaine que ces deux passages soient exactement du même tome, mais je voulais juste vous montrer ce à quoi vous pouviez vous attendre en ouvrant un livre de Pierre Bottero. 

J’aimerai maintenant vous parler de l’oeuvre de Pierre Bottero qui m’a le plus touchée, je n’ai pas encore lu Les Âmes croisées ou Amies à vie, cependant sans aucune hésitation je vous dirai qu’il s’agît du Pacte des Marchombres. Une trilogie remplit de rebondissements qui retrace la vie d’Ellana Caldin, un des personnages de La quête d’Ewilan et, de sa suite Les mondes d’Ewilan. Cette oeuvre est un hymne à la liberté, à la vie, en ouvrant le livre on ne peut que se laisser emporter par la magie des mots. 





En même temps qu’Ellana, si vous lisez ces romans, vous apprendrez à arpenter la Voie, au travers de la philosophie Marchombre, dont le principe de base, la liberté, n’est pas acquise en empiétant sur les autres car, le Marchombre est avant tout en harmonie avec le monde mais, également avec toutes les forces qui l’entourent. Jamais il ne cesse d’apprendre ou d’évoluer, sans changer sa vraie nature car:

«N’oublie jamais, celui qui croit savoir n’apprend plus»

Le Personnage d’Ellana m’a par ailleurs beaucoup touché, je l’avais découverte durant les aventures d’Ewilan, ou je l’aimais déjà beaucoup, je l’ai encore plus adoré en la découvrant dans sa propre trilogie. C’est un personnage très attachant, présent, riche, entier... Enfin bref un personnage très humain qui en même temps nous échappe, on ne peut pas non plus s’y identifier, on ne peut qu’envier son mode de vie et, sa combativité. C’est un personnage en constante évolution qui, malgré tout arrive à garder son innocence d’enfant, de ce fait elle n’en finit pas de nous étonner. 
Ces romans sont marqués de paradoxe, joie et tristesse, douceur et violence, les poèmes placés tout au long du récit renforce encore plus les émotions ressenties:

La douleur infini de celui qui reste
Comme un pâle reflet de l’infini voyage
Qui attend celui qui part. 



Voilà chers lecteurs ce Focus On est à présent terminé, j’espère vous avoir donné envie de découvrir à votre tour, ce fabuleux auteur qu’est Pierre Bottero. Juste pour le plaisir je vous laisse sur un dernier poème Marchombre, on se retrouve bientôt sur le blog !



Élans de vie
Murs oubliés 
Libre.


08/05/2017

Chronique - Red Rising (T.2 Golden Son)

Auteur: Pierce Brown
Édition : Hachette
Collection : Aventure
Genre : Youg Adult/ Science finction
Parution : 2016
Pages : 512


« Aujourd’hui, je suis leur glaive.
Mais je ne pardonne pas. Je n’oublie pas. »
Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars. Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire. Rien ne lui résiste. Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. Mais il commet une erreur fatale : il sous-estime son ennemi. En un éclair, il perd tout.
Au pied du mur, Darrow doit élaborer une nouvelle stratégie… quitte à transformer une vendetta familiale en guerre totale. Sinon, tous ses efforts, tous ses sacrifices auront été vains. Et Eo sera morte pour rien.»





Salutations chers lecteurs !

En ce jour, nous repartons direction l’espace pour découvrir la suite des aventures de Darrow, Mustang, Sevro et tous les autres dans ce nouvel opus, qui promet d’être riche en mystères et aventures. Une nouvelle fois Darrow va devoir faire des choix mais, comment peut-on affronter dignement des monstres sans en devenir un soi-même ? 

Avant de réellement commencer, je tiens à vous prévenir que cette chronique ne va pas être longue, en effet, je ne garde pas beaucoup de souvenirs de cette lecture, hormis la fin qui m’a laissé scotchée et, les personnages que je trouve très attachants. 
Voilà, maintenant que vous êtes prévenus, nous pouvons commencer, comme je vous l’ai dit juste au-dessus j’étais vraiment contente de retrouver ces protagonistes, avec un petit plus pour Darrow et, Sevro. Enfin, pour le premier c’est un sentiment assez complexe parce que à certains moments je l’ai quand même trouvé lourd, il veut faire quelque chose mais il ne peut pas parce qu’untel risque d’être blessé, puis il a une autre idée mais, ça ne va pas marcher parce que Machin a des intérêts différents... Tout ça alors que ces personnes ne sont pas forcément ses amis. Alors oui, vous allez sûrement penser que, je suis un peu trop directe dans mes actions,  que, du coup ces reproches que je lui fais ne sont peut-être pas fondés mais, croyez moi ils le sont parce que, le plus gros problème avec Darrow c’est qu’il est niais. Il accorde sa confiance, son amour à tout le monde, en espérant que ceux-ci vont lui rendre la pareille, mais il ne faut pas oublier qu’il est en guerre pour renverser un système et que, justement les dirigeants de ce système ne reculerons devant rien pour neutraliser les opposants. Après, je peux aussi comprendre qu’il fasse ça, pour ne pas sombrer et, devenir à son tour un monstre, cependant cela n’empêche pas le fait que considérer tout le monde comme son frère/sœur ça devient très vite redondant et pénible. J’ai le même sentiment de complexité pour Eo, la femme de Darrow, à cause de qui tout va basculer. Elle décède dès le départ pourtant, je n’ai pas eu cette impression, c’est un personnage tout aussi présent dans l’histoire car, il ne doit pas se passer plus de deux chapitres sans que Darrow ou quelqu’un  d’autre ne fasse référence à elle, je parle bien entendu pour les trois tomes. C’est à la fois un procédé que je trouve bien mené, parce qu’un personnage fait partie de l’histoire alors qu’il est mort, il arrive même à la changer, on continue même à apprendre à le connaître. Néanmoins j’aurais aimé qu’Eo s’efface au fur et à mesure de l’avancée des tomes, à la fin elle en devenait pesante, parce que du coup tout ces changements n’étaient fait que pour l’amour de Darrow envers sa femme, son peuple, envers Mars... Pourquoi l’amour serait-il toujours le détonateur ? Personnellement, j’y vois plus une idée de justice, l’envie de tout un peuple de se soulever pour ne plus être le larbin d’un système inégal. J’aimerais vous parler maintenant de Sevro, je ne pense pas me tromper en disant qu’il a vraiment été mon coup de cœur, il représentait la touche de bonne humeur et, de légèreté du roman qui, il faut bien le dire dégage une ambiance assez intense. Sevro, c’est tout d’abord une personnalité complexe, on pourrait penser qu’il prend tout à la légère mais, c’est faux, il cache ses sentiments aux autres pour leur faire oublier qu’ils ont peur, ce qui leur permet de continuer à avancer. Il m’a souvent fait sourire dans ses dialogues, la confiance qu’il met dans les gens qu’il aime est vraiment touchante, enfin sa loyauté envers ses amis et, les idées qu’il défend font vraiment de lui un personnage à part entière. Toutefois, les autres personnages ne vous laisseront pas de marbre non plus, je pense notamment à Ragnar que je vous laisse le plaisir de rencontrer. En fait, Pierce Brown réussit le tour de force de rendre tous ses protagonistes vivants avec leurs propres motivations, rêves et envies, c’est ce qui rend son histoire aussi riche. 

Cependant, ce point positif peut aussi se retourner contre lui, dans la mesure où, comme je l’ai mentionné dans la chronique du premier tome, on se retrouve avec un nombre énorme de personnages. Sachant en plus qu’ils ont tous des classes de Couleur différentes, avec des corps de métiers différents, des objectifs encore une fois différents et, qu’en plus de ça ils retournent leur veste pour changer de camp, il devient très vite difficile de savoir qui est qui, qui est dans quel camp. Ceci n’est pas le problème qui m’a le plus dérangé, en effet, je vous avez déjà parler du fait que je n’arrivais pas à m’imaginer les décors dans lesquels évoluaient les personnages, et bien ça n’a pas changé dans ce tome là. J’ai même l’impression que ça a empiré, surtout quand les personnages se retrouvaient sur des vaisseaux de guerre, alors là j’étais carrément perdue entre les différentes salles, la longueur du bâtiment etc... Ce que je trouve vraiment dommage, car ça a quand même parasité ma lecture. 


Voilà, pour terminer cette chronique je dirais que le gros plus de ces romans réside vraiment dans la qualité de ses personnages, qu’on retrouve avec un grand plaisir. Alors, n’hésitez pas à aller les rejoindre, mais faîtes attention de ne pas vous perdre dans l’immensité de l’espace. 



«N’oublie pas qui tu es. N’oublie jamais.»

Note : 4/5

Lisa

05/05/2017

Chronique - The Book of Ivy

Auteur: Amy Engel
Édition: Lumen
Genre: YA, Dystopie
Parution: 2015
Pages: 341

      Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple. J’ai seize ans cette année et mon tour est venu. Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche ... Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.



Hello !

Comme vous avez pu le voir, nous avons choisi The book of Ivy pour cette nouvelle chronique commune et, le moins qu’on puisse dire, c’est que nos avis sur ce roman sont totalement opposés. Je vous laisse découvrir pourquoi un peu plus bas.

Dès les premières pages nous sommes plongés dans l’action, dans un moment intime de la vie d’Ivy, le jour de son mariage alors qu’elle n’a que seize ans. Pour ma part, les personnages m’ont laissé de marbre. J’ai trouvé Ivy totalement ennuyante, elle ne sait jamais quoi faire, elle est toujours obligée de s’en remettre à quelqu’un, prisonnière de son entourage, elle n’arrive pas à briser ses chaînes faisant d’elle un personnage totalement soumis. Bishop quant à lui est trop parfait, je l’ai trouvé distant, du coup je n’ai pas réussi à m’attacher. Pour Anaïs ce fut le contraire, elle a beaucoup aimé les découvrir au fur et à mesure. De son point de vue, ce sont des personnages mystérieux qu’on découvre au fil de la lecture, selon les choix qu’ils doivent faire et leurs réactions face à l'inattendu. 

Cependant, nous avons réussi à nous mettre d’accord sur deux points : le fait d’être plongées immédiatement dans l’action et celui de l’omniprésence de l’atmosphère dystopique. Pour ce dernier point, l’auteure ne nous donne pas clairement de description de son univers, cependant on trouvera de nombreux indices relatifs au mode de vie, aux mentalités et aux limites de la ville qu’ils doivent respecter. 
Toutefois, si Anaïs a réussi à être totalement plongée dans l’histoire, trouvant l’intrigue pleine de suspens par rapport aux décisions que devaient prendre Ivy, ce ne fut absolument pas mon cas. Pour ne rien vous cacher, j’ai fini le tome 1, néanmoins je n’ai pas eu le courage de lire le tome 2. Pour moi tout était trop prévisible. De plus, à suivre comme ça le quotidien d’Ivy et Bishop j’avais l’impression d’être ce genre de voisin qui passe son temps à épier le moindre de vos faits et gestes, ce qui m’a fait prendre conscience qu’il ne se passait rien dans leur vie. En fait, on ne fait que suivre le quotidien d’un jeune couple qui va finir par tomber dans une routine que j’ai trouvée mortellement ennuyeuse. 

Pour conclure, nous sommes toutes les deux d’accord pour dire que la fluidité d’écriture d’Amy Angel vous occupera pendant quelques heures. Comme vous avez pu le constater, nos avis sont totalement divergents, du coup pour savoir laquelle de nous deux à raison il ne vous reste plus qu’à lire The book of Ivy et à nous faire part de votre avis de lecteur. 


« Mais j’ai appris à la dure qu’on ne choisit pas la personne qu’on aime. C’est l’amour qui nous choisit, qui se fiche bien de ce qui est pratique, facile ou planifié. L’amour à ses propres projets et tout ce que nous pouvons faire, c’est le laisser agir à sa guise.»

2.5/5
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