Édition : Hyperion
Genre : Science-Fiction
Parution : 2016
Pages : 486
Trêve de futilités, entrons dans le vif du sujet. Pour faire court, Passenger ça parle de voyages dans le temps, de quête et d'amour. Si vous pensez que les trois réunis forment un bon combo, que vous n'avez pas peur de la romance à l'eau de rose et que vous n'êtes pas désorientés par les allers-retours dans le temps, il y a de fortes chances pour que ce livre vous plaise.
Cette oeuvre nous raconte l'histoire d'Etta, jeune violoniste talentueuse dont le destin va se voir chambouler par un héritage familial dont elle ne savait rien. Les aventures qu'elle va vivre par la suite dépeignent en filigrane les liens qui l'unissent à sa mère. Pour Etta, partir en quête de l'astrolabe c'est aussi partir en quête de son identité, mieux connaître sa mère et sa grande amie et mentor Alice.
Ses échanges avec Nicholas et Sophia vont également lui permettre de comprendre les mœurs des sociétés des différentes époques qu'elle aura l'opportunité de "visiter". On en apprend alors un peu plus sur la condition des femmes et des personnes de couleur au fil des siècles. Cela ajoute un aspect historique appréciable et donne de la crédibilité au récit.
En ce qui concerne l'intrigue en elle-même, j'ai trouvé le début vraiment très long. La mise en place des personnages et de leur histoire est très (trop?) détaillée et on a du mal à comprendre où l'auteure veut nous emmener. Les ellipses temporelles n'aident pas à s'y retrouver.
Pour les personnages, je ne suis pas parvenue à pleinement m'attacher à eux. Je les ai trouvés un peu trop lisses et clichés. Etta est l'ingénue et Nicholas le ténébreux et tourmenté marin qui n'a peur de rien mais qui a un grand cœur. Je vous passe tous les détails sur l'histoire d'amour évidente qui va naître entre ces deux protagonistes mais celle-ci est cucul la praline à souhait. J'ai cependant aimé qu'elle ne prenne pas nécessairement le dessus sur l'intrigue.
Alexandra Bracken nous plonge dans un univers bien rodé et pensé avec des subtilités bien exploitées. J'attendais beaucoup de ce livre après l'engouement dont il a bénéficié aux Etats-Unis. Malheureusement, j'ai été un peu déçue car je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. J'avais bien conscience qu'il s'agissait de voyages dans le temps et de quête, mais pas à un niveau aussi poussé. En effet, ce livre est catégorisé en tant que science-fiction (ce qui n'est pas réellement ma tasse de thé), alors que je m'imaginais un récit fantastique.
Pour conclure, je vais lire le tome 2 car le tome 1 se termine sur un cliffhanger et j'ai envie de savoir ce qu'il va devenir de cette quête de l'astrolabe. Cependant, je n'ai pas été très emballée par ce tome 1 que j'ai trouvé moyen malgré une idée de base vraiment bonne et un fort potentiel.
À New York de nos jours, Etta s'apprête à jouer du violon pour un gala au Metropolitan Museum. En coulisses, elle tombe dans un couloir du temps qui la conduit sur un navire dans l'océan Atlantique en 1776. Elle y rencontre Nicholas, qui la suivra à New York en 1776, puis à Londres en 1940 avant Angkor en 1685, Paris en 1880, en passant par les ruines de Palmyre et Damas en 1599. Chaque lieu, chaque époque leur permet de trouver un indice dans leur quête de l'astrolabe, et de se rapprocher un peu plus. Etta comprend peu à peu qu'elle appartient à la grande famille des voyageurs dans le temps, et qu'elle doit affronter le terrible Cyrus Ironwood, qui manipule le temps à différentes époques pour mieux servir ses intérêts.
Hello tout le monde,
On se retrouve aujourd'hui pour la chronique de Passenger d'Alexandra Bracken. Déjà, peut-on s'arrêter un instant sur la beauté de cette couverture ? Je sais qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture, mais clairement le travail effectué pour celle-ci est sublime. De plus, la jaquette cache une magnifique première de couverture dans la version Hardback anglaise que je vous insère juste en-dessous.
Pour celles et ceux qui ne lisent pas en anglais, pas d'inquiétudes, une version française vient de paraître aux éditions Milan et cerise sur le gâteau, la couverture est tout aussi jolie ;)
Source : alexandra t | Tumblr |
Trêve de futilités, entrons dans le vif du sujet. Pour faire court, Passenger ça parle de voyages dans le temps, de quête et d'amour. Si vous pensez que les trois réunis forment un bon combo, que vous n'avez pas peur de la romance à l'eau de rose et que vous n'êtes pas désorientés par les allers-retours dans le temps, il y a de fortes chances pour que ce livre vous plaise.
Cette oeuvre nous raconte l'histoire d'Etta, jeune violoniste talentueuse dont le destin va se voir chambouler par un héritage familial dont elle ne savait rien. Les aventures qu'elle va vivre par la suite dépeignent en filigrane les liens qui l'unissent à sa mère. Pour Etta, partir en quête de l'astrolabe c'est aussi partir en quête de son identité, mieux connaître sa mère et sa grande amie et mentor Alice.
Ses échanges avec Nicholas et Sophia vont également lui permettre de comprendre les mœurs des sociétés des différentes époques qu'elle aura l'opportunité de "visiter". On en apprend alors un peu plus sur la condition des femmes et des personnes de couleur au fil des siècles. Cela ajoute un aspect historique appréciable et donne de la crédibilité au récit.
En ce qui concerne l'intrigue en elle-même, j'ai trouvé le début vraiment très long. La mise en place des personnages et de leur histoire est très (trop?) détaillée et on a du mal à comprendre où l'auteure veut nous emmener. Les ellipses temporelles n'aident pas à s'y retrouver.
Pour les personnages, je ne suis pas parvenue à pleinement m'attacher à eux. Je les ai trouvés un peu trop lisses et clichés. Etta est l'ingénue et Nicholas le ténébreux et tourmenté marin qui n'a peur de rien mais qui a un grand cœur. Je vous passe tous les détails sur l'histoire d'amour évidente qui va naître entre ces deux protagonistes mais celle-ci est cucul la praline à souhait. J'ai cependant aimé qu'elle ne prenne pas nécessairement le dessus sur l'intrigue.
Alexandra Bracken nous plonge dans un univers bien rodé et pensé avec des subtilités bien exploitées. J'attendais beaucoup de ce livre après l'engouement dont il a bénéficié aux Etats-Unis. Malheureusement, j'ai été un peu déçue car je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. J'avais bien conscience qu'il s'agissait de voyages dans le temps et de quête, mais pas à un niveau aussi poussé. En effet, ce livre est catégorisé en tant que science-fiction (ce qui n'est pas réellement ma tasse de thé), alors que je m'imaginais un récit fantastique.
Pour conclure, je vais lire le tome 2 car le tome 1 se termine sur un cliffhanger et j'ai envie de savoir ce qu'il va devenir de cette quête de l'astrolabe. Cependant, je n'ai pas été très emballée par ce tome 1 que j'ai trouvé moyen malgré une idée de base vraiment bonne et un fort potentiel.
Note : 2,5/5
Anaïs